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Les Chemins de Compostelle 2019 - Course à étapes 210 km

Dernière mise à jour : 31 août 2020

En 3 mots : Dépassement - Humilité - Bienveillance

Article "Nature Trail pour Elles" Août 2020. Article Pauline Waag

Crédit photo Sénégazelle : Cyril Bussat / Échappée Belle : Bruno Lavit / Les chemins de Compostelle : Aventuraid


FICHE TECHNIQUE

  1. Nom de la course : En courant sur les chemins de Compostelle - Course à étapes (5 étapes)

  2. Distances proposées : 171 km ou 208 km (210 km en 2019)

  3. Distance choisie : 210 km

  4. Lieu de la course : Départ "Le Puy-en-Velay" - Arrivée "Conques"


SOMMAIRE

Inscription & prépa

(Grand) départ

Parcours & Récit de course

Mon chemin de Compostelle

Ambiance 5 étoiles

Débrief & constat

Matériel et conseils

Le mot de la fin

Et en photos ?

 

INSCRIPTION & PRÉPA


Après avoir trempé un orteil dans le format "course à étape" avec la Sénégazelle en 2017 , je me suis immergée jusqu'aux genoux avec les 210 km des chemins de Compostelle !

C'est une course avec seulement une vingtaine de participants, organisée par 3 passionnés de nature et de trail, à travers leur association "Aventuraid".


J'avais, dans un premier temps ambitionné de partir courir sur les chemins de Compostelle seule. Mais, étant l'antagonisme personnifiée du mot "organisation " , lorsque j'ai commencé à me renseigner, j'ai vite compris que j'allais devoir organiser : logements, étapes, transports. Bref tout ce que je déteste (lors de nos voyages, nous avons un deal avec mon mari : il organise mais j'ai l'interdiction formelle de critiquer. Et c'est une affaire qui roule ! ). Mais là, il ne fait pas parti de l'aventure.

Donc, n'ayant aucune confiance en mon sens de l'orientation (nb : hautement défaillant, je me perds toujours - oui je sais il n'y a qu'à suivre la rubalise, je sais), j'ai cherché une autre option et suis tombée par hasard sur le site de la course (attention les webmaster 3.0, on est sur du format "hautement vintage").


Septembre 2018 : "COMPLET". Je m'inscris tout de même sur liste d'attente.

Mars 2019 : 1 place se libère. Je fais partie de l'aventure !

Temps pour ma préparation : 20 jours


20 jours. Soit j'ai un mauvais karma, soit je n'anticipe vraiment pas suffisamment ma participation à des courses. La seconde option (plus Einstein que Mme. Irma) me semble la plus honnête.

À ce moment, je ne sais absolument pas comment préparer une course à étape : comment m'entrainer ? récupérer ? manger ?

La seule chose dont je suis certaine c'est que : j'ai un mental solide, de l'endurance et une bonne capacité de récup.

Le reste est du domaine du " je ne sais guère ".


Je me suis donc préparée pendant 20 jours en enchainant les km (lors de la #nofinishline), et en continuant mes sorties matinales. Un volume d'environ 70 à 90 km par semaine. J'ai une fois de plus fait l'impasse sur le renforcement musculaire et les séances spécifiques en me répétant, comme à mon habitude "ça va le faire" (nb : ça ne le fais pas).


C'est donc avec une préparation basée sur du volume uniquement en EF, couplée et une (sur)excitation que je suis montée dans le train en direction du Puy-en-Velay, avec un jour d'avance pour pouvoir me reposer avant le grand départ.

 

(GRAND) DÉPART


Le point de rdv est donné à côté de la Cathédrale du Puy. La descente des 134 marches donne le top départ de la course.

J'arrive bonne dernière (ce qui sera ma marque de fabrique vous le verrez) au point de rdv et, à mon grand étonnement, je suis presque la plus jeune des 20 personnes déjà attablées et qui dégustent les plats et diverses victuailles concoctés par Claude l'organisateur de la course et ses 2 fidèles acolytes (afin de facilité notre lecture, nous les nommerons d'un commun accord avec moi-même, "Claude et les Claudettes"). Je m'attable à mon tour et prend part aux conversations.. Je le sens bien.


Claude, l'organisateur se présente, nous distribue des t-shirts, nous compte, nous re-compte et nous invite à sortir pour le briefing d'avant course. Avec l'aisance d'Oprah Winfrey, la passion de Kilian Jornet et le sourire de Julia Roberts, Claude prend le micro et nous parle des chemins que nous allons découvrir, présente les coureurs avec lesquels nous allons partager ces 5 jours, et introduit cet événement qu'il aime tant organiser. Son discours est débordant de passion.


L'ambiance, comme la météo est au beau fixe. Une dernière photo devant la Cathédrale, et c'est parti !

Nous nous élançons tous les 21. Claude enfourche son vélo, appareil photo en main.

Conques, nous voilà !

 

PARCOURS ET RÉCIT DE COURSE

  • Étape 1 "Le Puy-en-Velay - St-Privat d'Allier" : 24,02 KM

"La mise en jambe"

D+ : 634

D- : 435

Une première étape sur laquelle je ne veux pas prendre de

risque, je ne connais pas la région, je ne connais pas la difficulté des chemins, j'aborde donc ces 24km tranquillement. Très vite, des groupes d'alllure - et d'affinités- se créés. La plupart des participants sont venus en duo : entre frères (Aurélien & Rafaël), en couple ( Martine & Christian), entre ami(e) (Thierry & Christophe, Pascale & Isabelle, Quentin & Laëtitia), mais beaucoup sont seuls comme moi.


Je fais une bonne partie de cette 1ère étape avec Renée-Pierre et nous arrivons en même temps qu'Isabelle et Pascale au refuge. #girlpower !

Nous arrivons dans une auberge, tout est déjà organisé, les lits, les boissons, les ravitaillements, le repas. Il n'y a qu'à se laisser porter par l'hospitalité des organisateurs, la bienveillance des coureurs, et les endorphines apportée par ces premiers km.

Pas de difficulté sur cette étape. Naturellement, une organisation en toute simplicité s'est mise en place, chacun est avec les autres mais chacun est là pour vivre sa propre aventure. Une parenthèse de choses simples dans un quotidien survolté.


Je suis certaine que ce que je recherche, je vais le trouver, sans encore savoir ce que c'est.

3h sur cette étape.

Position : dernière !


  • Étape 2 " : "St-Privat d'Allier - Le Sauvage" : 40,39 KM

"De l'amour à la haine, du beau temps à la pluie"

D+ : 1180

D- : 763

La 1ère nuit se passe bien, personne ne ronfle dans mon dortoir (et si j'étais "celle qui ronfle" ?).


La veille, après le repas (excellent, 100% fait maison), "Claude & ses Claudettes", nous briefent pour le lendemain et nous donne, comme il le feront chaque soir, la fiche technique de l'étape du lendemain, avec les directions à suivre, les points de ravitaillements, les bifurcations à ne pas rater. Nous avons même droit à quelques devinettes et points d'intérêts en bonus !


Les départs sont donnés tôt et par groupe d'allure (un vrai UTMB miniature ! Ah non ?). Les 210km partent 30min ou 1h plus tôt que le 171km, et sur le 210km, les tortues (moi) partent un plus tôt que les lièvres. L'avantage est que même si je me retrouve seule à un moment, je sais que les 2 frères vont me rattraper et me sourire et ça, c'est du bonheur en intraveineuse !


Focus "ravito " : "Claude et ses Claudettes" nous organise chaque jour, 1 ou 2 ravitos à faire palir d'envie tous les coureurs : un ravitaillement différent à chaque fois, 100% fait maison, des marmites de salades composées, du melon, du fromage, du salé, du sucré, des plats cuisinés. Honnêtement un 10/10.


Après quelques km de cette jolie étape, sans grosse difficulté, il se met à pleuvoir. PLEU-VOIR.


Nous avons donc le combo gagnant : pluie, froid, grelottement, fourmis dans les doigts, lèvres bleues, cerveau en PLS, "aidez-moi, qu'est-ce que je fou là, j'ai envie d'une soupe, c'est quand qu'on arrive, je veux ma maman".

Ma veste de pluie n'a pas tenue le choc, et à en voir le regard des autres lorsque je franchis (enfin) l'entrée du refuge, je dois ressembler à ce que je ressens : plus rien.


À ce moment là, (attention soyez prêt à ce qui va suivre), je commence à comprendre les participants des téléréalités qui se disent je t'aime après 3 jours à se voir H24 dans un salon et à manger des chips ensemble et qui se marient 7 jours après leur rencontre. Oui, oui, car 24h après avoir rencontré les 20 personnes avec qui je partage cette aventure, je les aime.

Sur cette étape, Renée-Pierre, Pascale et Isabelle, toutes aussi trempées et frigorifiées que moi, toutes plus âgées que moi, m'ont encouragé, attendu, soutenu jusque la fin de l'étape. Que ceux qui pensent que la course est un sport d'égoïstes : Vous avez tord.


6h15 pour boucler cette étape, 4h pour me réchauffer, on est sur un bon ratio.

Position : dernière !

1 abandon d'une des féminine sur cette 2ème étape. (*** de genou).


  • Étape 3 "Le Sauvage - Nasbinals" : 55,42 KM

"L'étape bonheur"

D+ : 1024

D- : 1131

Nous commençons à prendre un rythme et des petites habitudes, levé, petit-déjeuner, départ, course, ravito, course, refuge, ravito, douche, repos, repas, briefing, dodo.


Focus "récup" : Un constat après 2 jours : les autres se mettent les jambes en l'air, se massent avec une huile nommée "gaulthérie", sortent un appareil qui fait de la lumière, qui s'appelle "Life +", et le passe sur les cuisses et les mollets. Késako que tout ça ? J''ai du loupé quelque chose dans ma préparation ? J'observe donc et ne dis rien. De mon côté, pour le moment, tous les voyants sont au vert !



Le "Go" de la 3ème étape est donné. Pascale (la marcheuse nordique de l'extrême qui va plus vite en marchant que moi en trottinant) ne prend pas le départ : une douleur au pied. Elle nous rejoint sur les ravitos avec la Team Claudette pour des "instants calins" : le pied (pas le sien hein.)

Je pars donc avec Isabelle et Renée-Pierre avec qui nous avons pris un rythme commun : course, discussions, encouragements, photos. Et, à un moment donné je ressens ce besoin d'être seule. Je m'arrête et les laisse filer devant. Je me retrouve sur ce chemin de Compostelle, à croiser des Pèlerins, seule, à me délecter du calme (et des endorphines) de la course.


Les jambes tirent un peu à la fin de l'étape, je marche en gardant en tête qu'il reste encore 2 jours à courir, et les 2 abandons des filles suite à des douleurs me font garder une allure modérée. Ma gestion de course est excellente, je suis en mode économie parce que je ne sais pas ce que je vaux sur la longueur ni sur la répétition d'un tel effort.

Je rejoins les filles sur la fin de course, Isabelle est en pleine forme et nous devance avec ses jambes de gazelle. Les autres nous attendent et nous acclame tels les supporters déchainés de la Diag, Claude nous prend en photo jucher sur son "drône à deux roues" nommé bicyclette. Roule ma poule.


S'enchaine la récup quotidienne de tous, sauf moi. Je note aussi que les autres mangent plus que moi, se massent plus que moi. Ils nous partagent leurs expériences autour du repas : 1ère féminine à l'Embrunman ? 3 fois l'UTMB ? 2 ironman ?

Très bien, je commence à saisir que je suis avec des machines. Je me sens honorée de les avoirs rencontrés, je suis fascinée par leurs exploits et admirative de leur humilité. Et, surtout, rassurée, parce qu'encore une fois - allez je dois vraiment l'écrire ? bon, ok :


Position : dernière !

8h05 pour cette étape.

  • Étape 4 "Nasbinals - Estaing" : 55,44 KM

"Le sens de l'orientation nom d'une pipe !"

D+ : 998

D- : 1858

L'étape : dans le dur. (Il en faut toujours une !)

Départ tôt, je me sens bien, j'ai un peu mal aux jambes mais c'est normal après 115km en 3 jours.

Le parcours débute par une descente. J'aime les cailloux et les montées. Sur cette étape nous descendons 2 fois ce que nous grimpons. Je dois en principe aller plus vite qu'hier, nous sommes d'accord ? Voilà, voilà.


Je décide à nouveau de courir un peu seule. Les paysages sont magnifiques, je continue à croiser des Pèlerins, les ravitaillements sont encore et toujours un vrai moment de bonheur, le sourire de Claude semble figé sur son visage pour nous donner des forces. Je rencontre au fil des km, Raphaël n°1, Raphaël n°2, Eric, Martine, Fabien (qui me doublent bien évidemment). Je profite de l'étape, mais je suis fatiguée, je me sens plus faible que les autres jours, je regarde les photos, je trouve que mes yeux sont gonflés. Mais c'est la dernière grosse étape alors haut les coeurs !


Estelle et Renée-Pierre abandonnent à leur tour et rejoignent la team Claudette pour nous encourager et nous partager leur sourires aux ravitos ! C'est sur cette étape que je réalise que la décision d'arrêter est bien plus dure que de celle de continuer à tout prix.


Je cours, je marche, je somnole, je crois que je pleure même un peu. J'appelle Cyril pour entendre des mots que lui seul connait, j'appelle Charly, pour un instants d'humour. Ces appels me donnent un gros coup de boost pour continuer. J''emmène mon corps dans des retranchements, des sensations inexplorées et je découvre des recoins insoupçonnés de mon esprit. Je ne me souviens pas de tous les moments de cette course et je dois avoir l'esprit embrumé lorsque j'arrive à un pont et que je m'arrête.

Oui, je m'arrête, pensant que je suis arrivée à destination. Et je m'assieds.

Puis, je me demande où ils sont tous.

J'attends.

Puis, je me dis que j'ai mis tellement de temps qu'ils doivent être au gîte. Je regarde la carte.

J'attends.

Mais je suis où ?

Je ne me souviens plus de quelle manière j'ai redémarré, mais je me souviens, après quelques km apercevoir Pascale sur le vélo de Claude, me sourire et me rejoindre pour m'amener à destination !

J'arrive au (vrai) pont et ils sont là, tous ! À m'accueillir et à rire (se moquer ?). Au final, 5km de rab, 20 minutes sur un pont à attendre mes acolytes qui ne viendraient jamais, et une super-héroine, Pascale.

Le village où nous sommes pour la nuit est magnifique. L'atmosphère de ce chemin, pour qui veut bien regarder est vraiment particulière. Je me sens bien, épuisée mais heureuse. Beaucoup d'émotions aujourd'hui, je mange peux, je me couche tôt.

Mes vêtements commencent à sentir mauvais. Me masser les jambes ? Non je suis trop fatiguée.

J'ai le visage de plus en plus gonflé ou j'hallucine ?

Position : évidemment, dernière !

08h46 pour boucler cette étape.


  • Étape 5 "Estaing - Conques" : 35,96 KM

"La der ! "

D+ : 868

D- : 859

Il ne fait pas beau au réveil, il ne fera pas beau de la journée. Qu'importe, c'est la dernière étape !

Je cours seule, un peu parce que je n'arrive plus à suivre Isabelle ou Thierry mais beaucoup parce que je tiens à terminer cette étape seule. Ces 36 km sont durs mentalement. J'ai l'esprit un peu embrumé, j'oscille entre la hâte de terminer cette étape, la tristesse de voir arriver la fin et une overdose d'endorphine entremêlée d'un épuisement physique.




Je la vois, la dernière descente. Au bout du chemin, je ne vois pas la lumière, mais je vois des rayons de soleil : Claude, Isabelle, Pascale, Renée-Pierre, Thierry, Aurélien, Raphaël. Leur sourire, leurs encouragements, leur joie !

Je les rejoins, en courant (trottinant ? clopinant ? boitant ?) Impossible de retenir mes larmes, impossible de ne pas les prendre dans mes bras, impossible de ne pas les remercier.


Position : dois-je vraiment l'écrire ?

05h35 pour cette étape finale.

 

MON CHEMIN DE COMPOSTELLE


Mon expérience s'est alourdie à mesure que mon camelbak s'est allégé. Quelle expérience. Quels souvenirs.


32h01 pour boucler ces 212 km

Dénivelé positif total : 5125 m

Dénivelé négatif total : 5467 m

Total de partants : 21

Total de femmes au départ : 7

Total de femmes à l'arrivée : 3


Merci à tous.

 

AMBIANCE 5 ÉTOILES

  • Organisation : 5/5

  • Parcours : 5/5

  • Repas : 5/5

  • Ravitaillement : 5/5

  • Logement : 5/5

  • Informations avant / pendant / après : 5/5

Nous n'avons manqué de rien, tout était organisé à la perfection, les logements étaient tous plus sympas les uns que les autres. Les repas, excellents et tous, concoctés par "Claude et ses Claudettes", de même que les ravitaillements. Et pour terminer, Claude et son vélo se sont démenés chaque jour pour immortaliser toutes les étape de la course.

Un mot : MERCI.

 

DEBRIEF ET CONSTAT

  • Ce que j'ai mal fais : Beaucoup de choses ! Il faut savoir qu'en rentrant chez moi, j'avais 5 kg de plus sur la balance. J'ai littéralement "gonflée" (en atteste ma photo de profil Linkedin). Je suis incapable de définir la cause exacte, mais voici les erreurs que je pense avoir faite : - ne pas boire suffisamment, - ne pas me masser les jambes, - ne pas les mettre un peu en l'air pour faire redescendre le sang, En complément, les coups de barre des 2 dernières étapes tiennent probablement au fait que je n'ai pas mangé suffisamment. Je ne pensais pas que la répétition de l'effort serait si énergivore. Au final, rien de très "grave" mais sur ce genre d'efforts, une multitude de petites erreurs peut être synonyme de DNF !

  • Ce que ça m'a coûté : Financièrement : le prix de l'inscription, (450 euros je crois), le prix du transport aller/retour en train (100 euros environ), le prix de la nuit d'hôtel (50 euros). Physiquement : un "choc physique" avec 5kg de rétention d'eau. C'est impressionnant croyez-moi.

  • Mes points forts : L'endurance et le mental, et les autres coureurs.

  • Mes points faibles : Une masse musculaire insuffisante et une nutrition très approximative.

  • Et alors les courses à étapes ? Je suis 100% convaincue ! J'adore !

 

MATÉRIEL & CONSEILS

  • Quel est le type de terrain ? Sentiers forestier et chemins de terre principalement. Quelques racines. Pas de grosse difficulté technique.

  • Basket de Trail ou Running ? : J'ai opté pour mes basket de trail (les hoka challenger), entre les racines, las passages boueux, les herbes hautes, la poussière, elles ont fait le travail ! Preuve : 0 ampoule !! J'ai bien dis 0 !

  • Avec ou sans bâtons ? Sans, honnêtement, aucun intérêt !

  • Un conseil récup ? huile vierge mélangée avec de l'huile de gaultherie chaque soir en massage !

  • Un conseil spécial frileux : les chaufferettes en toute circonstances ! C'est la vie !

 

LE MOT DE LA FIN


J'étais déjà réinscrite pour 2020. (covid, au doux covid.)


 

ET EN PHOTO ?


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